Accueil » Nos conseils travaux » Quelle est la durée de vie moyenne d’une pompe à chaleur ?

Adoptez la pompe à chaleur

Jusqu’à 10 800 € de Prime Énergie Sonergia

J'en profite
Demande gratuite

La durée de vie d’une PAC aérothermique

Vous avez choisi la pompe à chaleur aérothermique pour votre logement ? En moyenne, l’espérance de vie de ce système de chauffage varie de 15 à 20 ans. Apprenez à augmenter sa longévité, grâce à une meilleure connaissance de son fonctionnement et de ses points faibles.

PAC air-air : unités intérieures et soufflage d’air chaud ou froid

La PAC air-air capte les calories présentes dans l’air extérieur et les restitue dans vos pièces par soufflage. Modulable, chaque unité intérieure peut chauffer ou rafraîchir (PAC réversible) une pièce de façon indépendante.

Elle comprend :

  • une unité extérieure (évaporateur, compresseur et ventilateur) qui prélève et absorbe l’énergie gratuite de l’air ;
  • une ou plusieurs unités intérieures (condenseur, ventilateur, résistance électrique) qui diffusent l’air chaud ou froid ;
  • un circuit frigorifique contenant le fluide frigorigène, dont le changement d’état (liquide à gazeux) permet le transfert de chaleur ;
  • des raccordements électriques et électroniques pour la régulation et la sécurité de l’appareil.

Pannes spécifiques : filtres ou échangeurs de chaleur encrassés, usure du compresseur ou des ventilateurs, dysfonctionnement de la carte électronique.

PAC air-eau : module hydraulique et chauffage central

La PAC air-eau utilise aussi les calories de l’air extérieur et les transmet à votre réseau de chauffage central (radiateurs ou plancher chauffant). Selon le modèle, elle peut produire votre eau chaude sanitaire, voire du rafraîchissement.

En plus de l’unité extérieure, du circuit frigorifique et des raccordements, elle possède un module hydraulique (unité intérieure) qui contient :

  • un échangeur à plaques qui transfère la chaleur à l’eau du circuit ;
  • un circulateur qui fluidifie la circulation de l’eau dans votre plancher chauffant ou vos radiateurs ;
  • un vase d’expansion et des dispositifs de sécurité pour maintenir la pression ;
  • des filtres et séparateurs pour éviter les dépôts de calcaires ou de boues ;
  • une vanne 3 ou 4 voies, des sondes et une régulation électronique pour ajuster la température et les débits.

Et, selon vos options :

  • un ballon tampon (réservoir d’eau de chauffage) pour limiter les cycles courts (arrêt-marche) ;
  • un ballon d’eau chaude sanitaire ;
  • un kit de relève, pour faire fonctionner votre PAC en complément d’une chaudière gaz, fioul ou bois.

Pannes spécifiques : pertes de pression, corrosion ou encrassement de l’échangeur, défaillance du circulateur, fuite de liquide frigorigène, défauts de la carte électronique


La durée de vie d’une PAC géothermique

Très performante et fiable, la pompe à chaleur géothermique affiche une durée de vie moyenne de 20 à 25 ans selon la technologie. Quant aux capteurs enterrés, leur longévité dépasse souvent 40 ans, voire davantage en conditions favorables.

PAC à géothermie horizontale : capteurs enterrés en surface

La PAC géothermique horizontale exploite la chaleur sous votre terrain, à faible profondeur. Le fluide caloporteur s’y réchauffe au contact de la terre avant de transmettre son énergie à l’eau du circuit de chauffage.

Pas d’unité extérieure ici, mais :

  • des capteurs horizontaux enterrés formant un circuit en boucles ;
  • des raccordements hydrauliques vers l’unité intérieure ;
  • une unité intérieure (échangeur, circulateur, vase d’expansion, régulation) ;
  • un ballon d’eau chaude et un ballon tampon (en option).

Pannes spécifiques : pertes de pression, dégradation des capteurs (gel, humidité, tassement du sol), encrassement de l’échangeur, défauts du circulateur ou de la régulation.

PAC à géothermie verticale : forage, corbeilles, nappe phréatique

La PAC géothermique verticale puise les calories en profondeur, entre 50 et 150 m sous votre maison. Le fluide caloporteur échange sa chaleur avec le sol, dont la température est stable toute l’année, puis réchauffe votre circuit de chauffage.

Sa principale différence réside dans son mode de captage par :

  • sondes verticales forées, dans le nombre et la profondeur varient selon la surface de votre logement, son isolation et le potentiel géologique de votre terrain ;
  • corbeilles géothermiques, des capteurs en forme de spirales qui maximisent les échanges thermiques tout en réduisant l’emprise au sol ;
  • puits sur nappe phréatique, qui utilise l’eau souterraine comme source d’énergie, avant d’être rejetée, remplaçant l’usage du fluide.

Pannes spécifiques : fuites ou colmatage des sondes, pertes de débit, encrassement de l’échangeur, défaillance du circulateur ou de la régulation.


7 facteurs qui font varier la longévité d’une PAC

Dimensionnement, usage, entretien, qualité de l’installation… outre votre choix de pompe à chaleur, de nombreux autres paramètres conditionnent sa durée de vie et ses performances.

Dimensionnement : éviter le sur-régime et les cycles courts

Si la puissance de votre pompe à chaleur est sous-dimensionnée, elle tournera en continu, s’usera plus vite et générera des pics de consommation. À l’inverse, avec une puissance surdimensionnée, votre appareil enchaînera les cycles courts (arrêt-marche), réduira son efficacité et fatiguera son compresseur.

Confier le dimensionnement à un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement) reste le meilleur moyen de garantir votre confort, vos économies d’énergie et la longévité de votre installation.

Jordane, référent technique rénovation

Émetteurs : compatibilité des radiateurs ou du plancher chauffant

Une pompe à chaleur n’est efficace que si vos émetteurs de chaleur sont adaptés. Associée à un plancher chauffant ou à des radiateurs basse température, sa durée de vie et son COP (Coefficient de performance) sont optimaux. Raccordée sur des radiateurs haute température, elle consomme plus d’électricité et ses composants sont davantage sollicités.

Mise en œuvre : le respect des règles de l’art à l’installation

Une installation non conforme aux règles de l’art fragilise votre investissement. Une unité extérieure mal positionnée, des raccords mal étanchés ou une pression hydraulique mal réglée sont autant de risques avérés de fuites, de pertes de rendement ou d’anomalies précoces.

Entretien : prévenir la panne des composants

Le manque d’entretien est la première cause de dysfonctionnement des pompes à chaleur. Filtres purificateurs encrassés, niveau de fluide frigorigène non contrôlé, circulateur bloqué… sans maintenance régulière, la panne de votre PAC semble en effet inévitable.

Options et fonctions : impact sur la durabilité de la PAC

Avec une pompe à chaleur réversible, vous utilisez aussi l’appareil en été pour le rafraîchissement, et donc vous l’usez plus. À l’inverse, la technologie Inverter module la puissance selon la température extérieure et protège le compresseur. Un ballon tampon stocke l’excédent de chaleur, réduit les cycles courts et ménage les organes internes. Enfin, un ballon d’eau chaude sanitaire bien dimensionné lisse les pics de demande et limite les fonctionnements en sur-régime.

Réglages : consignes de température et programmation

Une consigne de température trop élevée ou des variations brutales fatiguent le compresseur et gonflent vos factures. Pour éviter cela, il existe un réglage automatique : la loi d’eau.

La loi d’eau adapte la température de l’eau envoyée dans vos radiateurs ou votre plancher chauffant en fonction du froid extérieur. Quand il gèle, la température de l’eau augmente. Quand il fait doux, elle baisse. Ce pilotage permet d’éviter les surchauffes, de diminuer votre consommation et de prolonger la durée de vie de votre pompe à chaleur.

Jordane, référent technique rénovation

Fiabilité de la marque : qualité de fabrication de l’appareil

Choisir une marque de pompe à chaleur reconnue, offrant une bonne réparabilité et des garanties solides sur les pièces, c’est assurer la fiabilité de votre appareil et votre sérénité dans la durée.

Besoin d’un artisan qualifié pour votre installation ?
Je cherche un artisan
Partenaire de confiance

Comment reconnaître les signes d’usure ?

Votre pompe à chaleur montre des signes de faiblesse bien avant un éventuel dysfonctionnement.

  • Une baisse de performance : elle chauffe moins bien et consomme plus d’électricité.
  • Des bruits inhabituels : sifflements (fluide frigorigène ou détendeur), claquements (compresseur/ventilateur), vibrations (pièce desserrée).
  • Des cycles anormaux : arrêts-marches répétés ou fonctionnement permanent.
  • Des fuites ou pertes de pression : sur le fluide frigorigène ou le circuit hydraulique, entraînant la mise en sécurité du système.

Comment prolonger la durée de vie d’une PAC ?

Pour prolonger la durée de vie de votre pompe à chaleur, certaines actions vous reviennent, d’autres doivent être confiées à un professionnel qualifié.

Vos gestes au quotidien : observation et nettoyage

Quelques gestes simples suffisent à allonger la durée de vie de votre pompe à chaleur.

  • Dégagez l’unité extérieure (feuilles, poussière ou neige sur la grille) et protégez-la du vent, de la pluie, du gel et du soleil. Enclenchez la fonction dégivrage si nécessaire.
  • Dépoussiérez et nettoyez les filtres de l’unité intérieure de votre PAC air-air : toutes les 2 à 3 semaines en période de chauffe, tous les mois le reste de l’année.
  • Surveillez les bruits et les vibrations : en cas de fuite, contactez votre installateur sans attendre.
  • Réglez la température intérieure, selon votre présence et contrôlez la pression.

Entretien annuel par un pro : anticiper les fuites et les réparations

L’entretien de votre pompe à chaleur est essentiel et obligatoire tous les 2 ans (pour les puissances de 4 à 70 kW), et conseillé chaque année pour garantir son bon fonctionnement. Un changement du fluide frigorigène est aussi à prévoir tous les 5 ans.

Lors de cette révision approfondie, votre installateur effectue un nettoyage complet, contrôle la pression et les débits, mesure les performances, ajuste la régulation et repère d’éventuelles pièces défectueuses. Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable pour prolonger la durée de vie de votre PAC.


Quelles aides pour remplacer une PAC ?

Grâce aux aides financières, installer une nouvelle PAC peut s’avérer vite rentable.

  • Prime Énergie Sonergia (CEE) : jusqu’à 10 800 €, sous réserve de remplacer votre ancienne chaudière fioul, gaz ou charbon.
  • MaPrimeRénov’ : 3 000 à 11 000 €, selon vos revenus.
  • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : jusqu’à 15 000 € sans intérêts bancaires.
  • TVA réduite à 5,5 % : matériel et pose.
  • Aides locales, des caisses de retraite, mutuelles, associations, etc.

Pour en bénéficier, votre logement doit avoir plus de 2 ans d’ancienneté (15 ans pour MaPrimeRénov’) et vous devez faire appel à un professionnel RGE QualiPAC.

Steffi, référente conformité réglementaire

La durée de vie d’une pompe à chaleur en bref
  • Votre pompe à chaleur a une durée de vie moyenne de 15 à 25 ans, selon le type de PAC (air-air, air-eau, eau-eau).
  • Dimensionnement, émetteurs adaptés, maintenance régulière et réglages précis conditionnent la performance et évitent l’usure prématurée.
  • Vos gestes quotidiens et un entretien annuel réalisé par votre installateur vous font gagner plusieurs années de fonctionnement.
  • Vous pouvez bénéficier de plusieurs aides financières pour financer un nouvel équipement.

Nos équipes répondent à vos questions

Quelle est la durée de vie d’un compresseur de pompe à chaleur ?

Le compresseur, cœur de votre PAC, dure en moyenne 10 à 15 ans. Souvent hermétique, il ne se démonte pas ou est trop coûteux à dépanner. Les modèles semi-hermétiques ou ouverts, plus robustes et réparables, concernent surtout les installations de forte puissance.

Quand faut-il changer une pompe à chaleur ?

Remplacez votre pompe à chaleur après 15 à 25 ans d’usage, ou avant si son rendement chute, que les pannes s’enchaînent, ou si la réparation dépasse 30 % du prix d’un équipement neuf éligible aux aides financières.

Les informations fournies dans cet article sont données à titre indicatif et n’ont pas de valeur réglementaire ou contractuelle.

Plus de conseils pour vous aider à rénover